17 Mar Facialisme ou l’art du « bien vieillir »
Ces spécialistes du visage seraient-elles en train de révolutionner le soin anti-âge ? Enquête.
Alors, de quoi s’agit-il ? “la facialiste est une professionnelle diplômée de la beauté, spécialisée du visage et du traitement de la peau”, nous explique Julie Garcia, l’une des figures montantes de la profession dans la région.
“Elle possède une expertise qui lui permet d’ajuster ses connaissances et techniques à la spécificité du visage et de la peau de chaque personne”.
Rides, relâchement cutané, teint terne, rosacée, sécheresse… Les vertus préventives et correctives du massage facial seraient, en effet, multiples.
“Dans notre profession, l’art du toucher est au cœur de la pratique, les clientes ne veulent plus des nettoyages de peau ou qu’on leur applique simplement des crèmes comme on le faisait il y a dix ou quinze ans, pointe Julie. Aujourd’hui, elles sont à la recherche d’une véritable expertise personnalisée”.
Diplômée de la prestigieuse ISIPCA, l’école de Versailles spécialisée dans la parfumerie, les produits cosmétiques et les arômes, elle dévoile un parcours exemplaire. Lancôme, Esthederm, Guinot… elle passe par les plus belles maisons avant de se lancer il y a tout juste un an dans cette nouvelle pratique venue d’outre-Atlantique.
“Je suis arrivée à un moment de ma vie où j’avais envie d’autre chose. »
La pratique commençait à émerger à Paris, je voulais faire quelque chose qui aurait davantage de sens. Puis, au fil des années, j’avais acquis un véritable savoir-faire. J’ai simplement souhaité revenir aux fondamentaux : la technique et la gestuelle”. Une expertise qui lui permet de dépoussiérer le traditionnel soin du visage. “Kobido – c’est le célèbre lifting naturel venu du Japon –, Microneedling, Peeling… Aujourd’hui, je propose environ sept soins, tous complémentaires, qui évoluent en fonction des saisons”. Après un diagnostic précis établi sur une analyse de la peau, des muscles et des expressions faciales, elle adapte le massage et le soin à la morphologie, aux besoins et aux attentes de la cliente. “La première séance dure environ 1 heure 45.
Je commence par un diagnostic poussé avant de proposer les soins appropriés. Je finis toujours par une prescription. L’occasion de donner des conseils cosmétiques et de recommander une routine beauté”. Mais exercer le métier de facialiste ne s’improvise pas. “Tous les ans, je suis trois à quatre formations.
Les techniques évoluent très vite”. Plus holistique qu’une injection de Botox, plus pointue qu’un soin du visage traditionnel… serions-nous face à une alternative novatrice ? À première vue.
“J’aide mes clientes à mieux aborder les signes du temps, je les accompagne dans le bien-vieillir avec des techniques manuelles non invasives”.
Les manœuvres que Julie emploie agissent autant sur l’éclat du teint, la fermeté de la peau que la définition des traits du visage.
Et les résultats sont là : les tissus sont drainés, les muscles crispés, responsables des rides, se détendent et le visage paraît lifté, plus jeune. Pour avoir essayé, on ne peut que vous vanter le glow* qu’elle confère à quiconque passe sous ses doigts.
L’ERREUR A EVITER
Utiliser les mêmes produits toute l’année. “lorsqu’on aime une gamme de produits, on a tendance à l’utiliser toute l’année, voire plusieurs années. La peau, les saisons, notre état évoluent. Une fois que le pot de crème est fini, il faut passer à autre chose. D’une part, pour éviter l’accoutumance à la molécule, et parce que les besoins de chaque peau évoluent au fil des mois”.
“Je pense que la beauté holistique a beaucoup de vertus sur la qualité de la peau, ce n’est pas qu’une question de cosmétique. Je ne préconise jamais une marque en particulier. C’est ce qui me permet de faire du sur-mesure”. Avec elle, pas de mise en avant de marque. Seules ses mains sont sous le feu des projecteurs. “Il y a des pépites dans chaque marque, ce qui est important, c’est de choisir les produits adaptés aux besoins de sa peau !”, conclut-elle.
Propos recueillis par Marie Gineste /Photos @ Charlène Pelut