01 Juin Le Courrier des lectrices
Rédactrice du courrier des lectrices : Je suis Stéphanie Lebas, j’ai 44 ans, et je suis Sophrologue et Coach de vie. Amoureuse de la vie et passionnée par mon métier, j’accompagne les femmes à oser le changement avec confiance et équilibre. Ma Vision : un monde où les femmes sont libres d’être elles-mêmes et peuvent tout avoir.
Ma mission : Permettre aux femmes de se libérer de ce qui les empêche d’être pleinement heureuses et actrices de leur vie.
Ma citation préférée : “J’accepte la grande aventure d’être moi” – Simone de Beauvoir
Mon mantra : le ciel est la limite
Mon site internet : www.stephanielebas-sophrologue.com
Instagram : www.instagram.com/coachdevie_stephanielebas/
Nathalie, 35 ans
Le confinement m’a particulièrement stressée et j’ai eu beaucoup de difficultés à trouver mes repères et à préserver mon équilibre. Je gère mon entreprise de chez moi et je ne suis plus seule à la maison. Que faire ?
Bonjour Nathalie,
Et merci d’aborder ce sujet qui touche beaucoup de femmes actuellement. Les frontières entre vie professionnelle et vie personnelle, qui étaient bien définies auparavant, se trouvent chamboulées. Vous êtes davantage sollicitée à la maison, disposez de moins de temps pour travailler au calme et vous concentrer. En conséquence votre charge mentale s’alourdit, pouvant provoquer plus de stress. Gardez à l’esprit que cette situation, bien qu’impactante, est passagère, et que tout finira par rentrer dans l’ordre tôt ou tard. Si l’on prend un peu de recul, à l’échelle d’une vie, cette situation, bien qu’inconfortable, reste courte. Vous faites au mieux, avec ce que vous avez. Une situation que nous ne pouvons pas changer, votre niveau d’énergie ne semble pas s’altérer. Restez bienveillante avec vous, ne vous imposez pas trop afin de vous préserver et ne vous mettez pas une pression inutile, en ce moment. Cette période peut également vous inviter à revoir votre gestion du temps et de vos priorités. Que pouvez-vous modifier pour vous concentrer davantage sur l’essentiel ? Dans l’idée de faire moins mais mieux, dans le plaisir, et de mettre votre précieuse énergie au bon endroit… Pouvez-vous inclure un moment rien que pour vous, même cinq minutes de pleine conscience par exemple ? Autorisez-vous à solliciter vos enfants et votre mari, afin de déléguer ce qui peut l’être. Chacun peut agir à son niveau. Et vous en avez le droit. Et enfin, n’hésitez pas à poser vos limites, notamment sur les moments où vous ne souhaitez pas être dérangée. Il est parfois difficile pour l’entourage de réaliser que travailler de la maison, c’est travailler ! Si vos limites sont claires pour vous et exprimées de manière précise, alors il y a de fortes chances pour qu’elles soient entendues et respectées. Bon courage, Nathalie, pour cette période dont vous ressortirez certainement grandie.
Agathe, 32 ans
Cette période de télétravail a mis en évidence que mon métier ne me convient plus. J’aimerais en changer mais j’ai peur de passer à l’action. Par où commencer ?
Bonjour Agathe,
Depuis l’an passé, la situation sanitaire nous a invitées à faire le point sur nos vies. Certaines d’entre nous ont reçu un cadeau précieux qu’est le temps. Pour réfléchir à nos envies, nos besoins, ce qui est juste dans nos vies et ce qu’il est peut-être temps de laisser derrière nous. Dans votre cas, il peut s’agir de votre travail, et bravo pour cette prise de conscience. Ce type de changement engendre du stress, des peurs, c’est naturel. Gardez à l’esprit que seules 8% de nos peurs sont justifiées, le reste… est dans notre tête. De nombreux organismes proposent des accompagnements, souvent gratuits, pour faciliter la reconversion. Je pense notamment à un bilan de compétences, qui vous accompagnera dans cette belle démarche. Il peut normalement être pris en charge assez facilement, renseignez-vous auprès des différents organismes et de votre employeur. Quant aux freins au passage à l’action, s’ils sont inconfortables, ils sont toutefois utiles pour mener à bien un tel projet de vie. Il existe de nombreuses manières de les dépasser, en fonction de l’approche qui vous attire et aussi de la rencontre de la bonne personne pour vous accompagner dans cette transition. De tout inconfort ressortent souvent une profonde transformation et beaucoup d’épanouissement. Je vous souhaite le meilleur, Agathe !
Margot, 30 ans
Je suis célibataire et la situation sanitaire n’arrange rien. Les sorties et les bons moments entre amis me manquent. Comment gérer cette période inconfortable ?
Bonjour Margot,
J’entends une situation personnelle pesante et frustrante, et c’est naturel. Bien qu’inconfortable, cette période est le moment idéal pour penser à vous, prendre soin de vous, mieux vous connaître, faire le point sur vos besoins, vos attentes. Cette douce introspection ne fera que renforcer la qualité de vos prochaines rencontres, qui seront ainsi dans l’optique d’un amour inconditionnel, dans un esprit d’abondance et non pas de manque. Afin d’être bien à deux, il est essentiel d’être en priorité en accord avec soi, de s’aimer, de s’accepter, et de s’apporter tout ce dont nous avons besoin. Car votre futur(e) partenaire ne fera que vous renvoyer le niveau d’amour que vous vous accordez déjà. Je vous souhaite de belles rencontres à venir. Le printemps et, si tout va bien, la prochaine réouverture des lieux propices aux rencontres s’y prêtent. Gardez vos cinq sens en éveil pour profiter pleinement de tout ce que la vie a à vous offrir, demain mais surtout ici et maintenant. Vous ne les savourerez que mieux ! Et comme a dit Oscar Wilde, “s’aimer soi-même est le début d’une histoire d’amour qui durera toute une vie”.
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