L’ODÉON Montpellier, Une salle de spectacles à la programmation éclectique !

Situé à Pérols, dans la zone du fenouillet, le théâtre de Guilhem Connac et Florian Martinez mise sur le divertissement et propose une programmation éclectique.

 

 

La construction de l’Odéon a en effet été motivée par l’écriture de nouvelles comédies, le partage d’émotions et l’envie d’accueillir des artistes de renom.
“À l’Odéon, sont présentés différents types de spectacles. Il y a les pièces que l’on crée depuis l’écriture jusqu’à la conception des décors et des costumes à l’image du succès international ‘Dans la Peau de ma Femme’. Nous avons même notre propre costumière !”, nous explique Alexandra Mori, l’une des comédiennes vedettes du théâtre. Mais pas que. “Il y a des productions externes et des inédits comme Élodie Poux, Gérémy Crédeville ou encore Florent Peyre qui viennent pour une date exceptionnelle avec leur propre spectacle. On essaie vraiment de proposer de la diversité aux spectateurs”. Enfant, Alexandra fait de la danse. Sur scène, elle se sent ‘à la maison’.

 

“J’ai fait du théâtre au lycée. J’ai tout de suite su que c’était ce que je voulais faire”. Elle s’inscrit aux Ateliers de l’École de Chaillot, une école de théâtre parisienne. En parallèle, elle obtient une maîtrise d’études théâtrales à la Sorbonne. “Je trouvais intéressant de comprendre le travail des metteurs en scène, le travail de l’écriture”. À 30 ans, elle s’installe ici, à Montpellier. “J’ai tout de suite intégré une compagnie de théâtre jeune public “Scenofolies”.

Quelques années plus tard, elle rencontre le duo de 221b Prod qui lui propose un rôle dans “Dans la Peau de ma Femme”. Depuis, elle participe à presque tous leurs projets. “Aujourd’hui, même si je participe à des spectacles à l’extérieur avec d’autres productions et si je fais également du doublage de voix, je joue aussi cinq spectacles ici”. D’un spectacle à l’autre, Alexandra change de peau. “Je peux jouer aussi bien Milady de Winter dans une adaptation des ‘Trois Mousquetaires’, qu’une femme en crise dans son couple dans ‘Chéri, on se dit tout !’, ou encore une mère qui redevient ado dans ‘Ma mère est une ado’.

 

 

J’ai la chance d’interpréter des personnages différents qui me permettent de développer ma palette de jeu”.

La comédienne peut jouer plusieurs spectacles le même soir. “Nous, les comédiens, nous ressemblons à des sportifs, nous avons une machine, c’est-à-dire notre corps et notre voix, que nous devons entretenir et respecter. Le fantasme de l’acteur qui est un peu alcoolique et qui se drogue, je n’y crois pas du tout. Sur le long terme, ça ne marche pas”.

 

Une prouesse physique et émotionnelle. “Je me suis beaucoup posé la question de savoir dans quelle mesure je donne de moi au personnage, dans quelle mesure les personnages entrent en moi. C’est une question de vases communicants.
Il ne faut pas oublier que c’est un travail. Je suis sincèrement dans l’instant mais quand je sors du plateau, je laisse le personnage”. Mais après 18 ans, lorsqu’elle regarde en arrière, Alexandra est au bon endroit. “Le théâtre permet une vraie interaction avec le public.

 

Ici on a beaucoup de chance. On joue dans une très belle salle – de 350 fauteuils, quand même et dans d’excellentes conditions. Le public est généreux, fidèle, et très enthousiaste.

C’est vraiment motivant pour nous, comédiens”. Guilhem Connac et Florian Martinez seraient-ils en passe de populariser le théâtre d’humour à Montpellier ? Sans nul doute.

 

 

LE PITCH:

 

Le 31 décembre au cours de la soirée, un flash spécial annonce la fin du monde dans une heure. C’est l’occasion pour tout le monde de se dire des vérités, de régler ses comptes et de faire ce qu’on n’a jamais osé faire. Tous les ingrédients sont réunis pour une soirée explosive et sans tabous. “c’est une pièce avec des portes qui claquent. Des entrées et des sorties. Quand benoît et Guilhem me l’ont fait lire la première fois, j’ai été impressionnée. On rit du début à la fin. Il y a une vraie histoire, un comique de situation et une écriture fine, de boulevard presque. Ce que l’on peut retrouver dans les grands théâtres parisiens, en fait” Alexandra MORI.

 

Texte Marie Gineste
Photos@ Charlène Pélut

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