18 Mai Maison SIMPLE, Des fleurs fraîches et de saison pour la maison et dans l’assiette
Installée près de Montpellier, à Clapiers, au sein de la coopérative Terracoopa, Iris, 32 ans, cultive depuis un an des fleurs et des plantes aromatiques bio de saison.
« Auparavant, je travaillais à Paris dans la mode comme responsable de production pour une maison de luxe. Mais j’avais envie de revenir dans le Sud où j’ai grandi.
J’aimais mon métier, mais j’aspirais à une activité plus simple et en extérieur. Pas derrière un bureau », explique la jeune femme. Iris entame alors une reconversion. Une formation en agriculture urbaine, à l’école Du Breuil de Vincennes. Au fil de ses expériences, elle développe une attirance pour les aromatiques, et les fleurs.
« J’ai effectué un stage avec La floricultrice française, Mme Lavault, et là j’ai eu un déclic ». Elle s’installe donc près de Montpellier, au sein de la coopérative Terracoopa : « c’est un peu comme une couveuse agricole, une pépinière d’entreprises spéciale agriculteurs. Il y a huit places et l’on dispose tous d’un hectare et de deux serres de 400 mètres carrés chacune pour travailler. On a trois ans pour voir si l’on aime ce que l’on fait et pour tester la viabilité du projet ».
SON PROJET :
de la culture paysanne de fleurs, d’herbes aromatiques et médicinales, locales et de saison. Iris produit tout elle-même, entièrement à la main, de la graine à la récolte. « En ce moment, j’ai presque 11 000 semis qui attendent d’être plantés ». Et jusqu’à la réalisation de bouquets. « En France, 85 % des fleurs vendues sont importées. Moi j’avais envie d’aller au bout du processus. La confection de bouquets, c’était l’aspect créatif en plus qu’il me fallait. C’est l’aboutissement de mon travail ». Avec sa production, elle imagine donc des bouquets ornementaux mais aussi comestible
Des bouquets qui tiennent en vase, beaux et bons à la fois, auxquels elle ajoute du feuillage et des graminées cueillis dans la nature. Elle fait également sécher une partie de sa production pour fabriquer des bouquets, des accessoires ornementaux et développe depuis peu une activité de fleurissement sur mesure d’évènements ou d’intérieur. Bientôt elle espère pouvoir produire ses propres infusions et des sels aromatisés. Issues d’une agriculture de proximité, les plantes sont cultivées en agroécologie, certifiées agriculture biologique, dans le respect de la nature et des êtres vivants.
« Ma seule intervention, c’est le savon noir. Je n’utilise pas du tout de produits chimiques pour les cultiver et elles sont cueillies le jour J. J’utilise peu le tracteur. Je rêve de pouvoir travailler avec des ânes de trait ».
Disponibles exclusivement en circuit court, les créations d’Iris sont mises à la vente sur son site internet – elle propose même un système d’abonnement mensuel, sur le marché des Aubes et dans certains magasins bio Folle Avoine au quartier des Beaux-Arts ou au Biocop du Courreau.
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